« Le retrait de la MONUSCO n’est pas égal à la fin de la guerre ou bien à la fin de la crise sécuritaire. Le retrait de la MONUSCO n’est pas la fin du combat que le peuple congolais mène pour jouir de tous les droits attachés à son patrimoine. A tous les Congolais, nous devons continuer à nous battre » , a indiqué Christophe Lutundula, ministre des Affaires étrangères. C’était ce samedi 13 janvier en conférence de presse à Kinshasa. Il a relevé le fait selon lequel les efforts en interne se poursuivent pour renforcer la force de frappe des forces de sécurité de la RDC. « La MONUSCO a fait ce qu’elle pouvait faire avec le moyen juridique, politique et militaire à sa portée. Le chemin à parcourir est long. Il est parsemé de beaucoup d’embuches. Relativisons les choses », a rappelé Cristophe Lutundula. Après le départ complet de la MONUSCO, le Gouvernement, l’Etat congolais, « assumera toutes ses responsabilités sur la sécurité conformément à la constitution », a indiqué Christophe Lutundula. Pour lui, le chronogramme est déjà établi et adopté par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Il ne reste plus que soit gagné le pari d’un modèle réussi de retrait. « Il ne peut plus y avoir un débat quelconque sur le principe du retrait de la MONUSCO de la RDC, et il ne faut pas non plus avoir la précipitation inconsidérée ».