Tshopo, conflit meurtrier entre les Mbole et les Lengola : Des déplacés hébergés à Simisimi victimes de nouvelles tueries

Tshopo, conflit meurtrier entre les Mbole et les Lengola : Des déplacés hébergés à Simisimi victimes de nouvelles tueries Image media Patient sam 13/01/2024 - 17:28 Société C'était le vendredi 12 janvier 2024 lorsque certains déplacés du conflit entre les Lengola et les Mbole se sont rendus dans leurs villages pour s'approvisionner en produits vivriers. En savoir plus sur Tshopo, conflit meurtrier entre les Mbole et les Lengola : Des déplacés hébergés à Simisimi victimes de nouvelles tueries

Tshopo, conflit meurtrier entre les Mbole et les Lengola : Des déplacés hébergés à Simisimi victimes de nouvelles tueries
C'était le vendredi 12 janvier 2024 lorsque certains déplacés du conflit entre les Lengola et les Mbole se sont rendus dans leurs villages pour s'approvisionner en produits vivriers. C'était dans les villages de Losilo et Babusoko, sur la rive gauche du fleuve Congo, en face de la paroisse Saint-Gabriel de Simisimi. Pendant qu'ils se rendaient dans leurs champs, soudainement, un groupe de jeunes Mbole s'est jeté sur ces déplacés. C'était une bagarre sans merci, armés de machettes, de lances et de flèches. Ils ont tué deux hommes et deux femmes en pleine forêt. Ces assaillants ont également coupé les deux bras d'un enfant de 3 ans pendant ces affrontements. D'autres déplacés se sont sauvés, regagnant leur site d'hébergement à la paroisse Saint-Gabriel de Simisimi. Une psychose généralisée a envahi ces déplacés après avoir appris la mort de leurs compagnons. Après avoir commis leur forfait, les assaillants ont disparu dans la nature. Certains observateurs se demandent pourquoi ces assaillants persistent avec des actes de tueries au lieu de laisser place au dialogue. Qu'est-ce qui pousse ces jeunes à continuer avec des actes de violence, ôtant la vie aux membres des communautés Kumu, Lengola et Banyamituku ? Qui peut trouver une solution à ce conflit ? Autant de questions que se posent plusieurs personnes. Selon le curé de la paroisse Saint-Gabriel de Simisimi, Gabriel Mbelia, "la mort de ces déplacés est un acte de non-respect à la vie humaine car elle est sacrée". Il poursuit en soulignant que "ces déplacés n'ont plus à manger, actuellement, on compte plus de 2400 déplacés, dont 1159 enfants, tous non scolarisés". Le curé de cette paroisse appelle le gouvernement provincial à prendre ses responsabilités et à venir en aide à ces déplacés qui croupissent dans la misère. Il encourage également les hommes et les femmes de bonne volonté à manifester des actes d'amour et de générosité en faveur des déplacés, conclut le père curé de la paroisse Saint-Gabriel de Simisimi, Gabriel Makabu, depuis la ville de Kisangani. Gabriel Makabu depuis Kisangani